Intervenants et echanges

La demande pour les éditions :
La demande, un manuel qui sensibilise les professionnels aux enjeux environnementaux, autour de la problématique “le livre peut-il être écologique pour une chaîne du livre plus éco-responsable ?”
Il est demandé un manuel en quatre chapitre, un chapitre correspond à une question controverse :
Le livre participe-t-il à la déforestation ?
Quelles sont les actions humaines en lien avec la question ?
Quels effets écologiques de l’activité ?
Qu'est-ce que cela change dans la nature ?
Quels seraient les leviers pour limiter les impacts ?

Il faut déterminer le contenu de chaque chapitre, et de chaque partie de ces derniers.
Se servir des infos de la fresque comme informations éditoriales.
Il peut y avoir un glossaire, des enquêtes ( ex. sur le métier de papetier ), faire une définition à résumer graphiquement.

Parti pris éditorial : ex. chaque chapitre commence par un texte, une intro qui met en avant les enjeux écologique, un chapeau/ texte ou des chiffres mis en énorme par exemple.

Moyen iconographique : différents degrés d’iconicité comme la data visualisation, cartographie ou bien la photo…

En clair, l’objectif du manuel est de montrer qu’il existe des solutions, ex. pour un imprimeur, vérifier la provenance du papier par le biais de labels.

On résume le niveau de lecture éditorial avec le schéma suivant :

- Niveau de lecture éditorial :
niveau de lecture iconographique
scénario de lecture
niveau de lecture graphique et
typographique
hiérarchisation
proposer certains niveau de lecture,
MAIS toujours hiérarchiser
choix graphique qui permettent de
“parcourir” la revue pour chercher
l’info

Maquettes de mise en pages

Livre
"Dot Line and Shape The basic elements of design"
Etude de packaging et association de formes et couleurs.
Utilisé pour tout les axes

Livres
MAJ Design(en haut)
Typologie(a droite)
Movieland (si contre)

Ces exemples sont étudiés et analysés brièvement dans la rubrique Recherche Documentaire

Livres
"En quête de design social"
"Décamper"
"Snap!" (magazine)
"Ne pas plier"
"L'anti-Capitaliste"

J'ai selectionné ces ouvrages car les engagements qu'ils mettent en avant et les moyens utilisés pour y parvenir me font réfléchir sur mes méthodes et mon degré d'implication dans mon travail graphique.
Utilisés pour l'axe 3.

Livres
"Relief Les Iles"
"Le petit traité de l'art Faber"

Je me suis interessé à ces deux ouvrages car leur choix graphique (pour Relief) mets en évidence un contenu précis par une illustration scientifique stylisée, mais aussi par la forme de l'objet(Le traité), que par la mise en page de son contenu, choix du caractère.
La forme et la couverture de ce dernier est particulièrement intéressante, et laisse place à de multiples détournement.
Utilisé pour l'axe 1.

Suite à toutes ces interventions, il nous à été demandé de concevoir des maquettes de mise en page, qui mettait en évidence un contenu informatif, schématique/ illustré/ photographié… en utilisant signe, symboles… Les étapes qui suivent sont sans objectif d’axe particulier, simple réflexion autour d’une idée d’objet éditorial

L’idée étant une boîte contenant divers objet éditorial à échelle différente– (s’imbriquant dans cette même boîte, à la manière d’échantillon que reçoivent les éditeurs pour faire un choix de reliure ou de papier) –un pour chacune des parties dictée par le contenu que j’ai rédigé/ réécrit à partir des documents étudiés dans la rubrique recherche documentaire, mais aussi par le biais de la collecte de données au sein des autres groupes.

Lors de cette journée de grève de la RATP, j’ai pu continuer d’avancer sur les maquettes à blanc de composition de page. Ayant du mal à me projeter avec cette couleur, j’ai opté pour du papier coloré. Nous avons parlé de ce système avec Mme Dubarry, qui m'a vivement conseillé de ne rien coller, car je peux ainsi multiplier les propositions.

Maquettes des cartes (r/v)

Voici a ce stade, après diverse interventions, ce qui est fait. Enfin il n'y a pas tout, car la suite arrive ! Voici donc les fameux 3 axes dont je parle tant. Ils sont accessible chacun par un des boutons si dessous. Après un retour des professeurs Mr Laverdunt et Mr Aucompte, je me lance enfin dans la recherche graphique et complète de chaque axe.

Un manuel sur l’écologie
destiné aux professionels qui...

Axe 1: "Echantillon du façonneur"

Revoir si il est possible d'inclure un système en fonction des thèmes, car au vu du fait qu'il y a plusieurs petits livres, il faut que je (l'utilisateur) puisse croiser les informations de l'un à l'autre.

Axe 2: "Jeu de carte consultable"

Il faudrait peut-être penser l'objet édito. comme un jeu de carte détachable, et si non, la place du texte, d'une narration ou de qui explique/ approfondis une statistique.
Plus radicale, éditer le jeu comme tel, et faire un livret d'informations complémentaires.
Pour le graphisme, une orientation pictographique m'a été conseillé.

Axe 3: "Engagement et affiches"

Ici, le format affiches à la verticale paraît plus adapté, car l'horizontale que je travaillais, renvoi à la publicité, énorme contresens ici, ma faute. Une reliure non apparente, mais des affiches roulés, voila la révolution de cet axe. Un poster géant doit pouvoir être constitué, un "Livresque", qui retrace un fonctionnement, la chaine de l'édition.

Le nom des axes n'est pas le définitif, il faut que j'y réflechisse.

CONTENU ECRIT DE L'OBJET /

Le texte est divisé en plusieurs parties, trié par mes soins.

PT.1

FAITS/

Le livre pose problème dans le contexte écologique actuel, en effet en se penchant sur le sujet, sur la chaîne du livre en particulier, chaque maillon à ses propres inconvénients, qui fait que si l’on observe la chaîne dans son entièreté, les conséquences sont catastrophiques, tant sur le plan de la déforestation que sur le plan de l’émission carbone, qui amène à un réchauffement climatique, mais aussi les déchets toxiques… tout cela pour qu’au finale 1 livre sur 4 ne soit pas vendu, et que 20% de la production totale de livre soit détruite ( ces chiffres concernent la France). De plus, chaque maillon à des répercussions sur les autres, illustré par l’exemple de la hausse du prix du papier liée à la hausse de sa “rareté”, qui se répercute sur les coûts d’impression, la demande des éditeurs… jusqu’à la librairie.
Il faut donc repenser cette chaîne, afin de changer les moyens de production, ou la méthode de consommation, ou sensibiliser les acteurs aux impacts environnementaux.
La demande consiste alors à créer un dispositif qui sensibilise les professionnels du milieu de l’édition ( maillons de la chaîne ), au livre durable éco-responsable.

L’exploitation forestière est à la base de la chaîne du livre. Le bois est issu de plantations forestières, ou de recyclage. Tous les changements d’état entre la forêt et le livre, qui comprennent les différents traitements dans les usines, nécessite des transports, par bateaux, camions, trains… Le recyclage : 20 à 25% de la production annuelle de livres est pilonnée puis recyclée.
L’importation de bois pour les livres :
94 263 T importés du Brésil, Portugal, Chili
169 330 T importés de l’Europe de l’Est et Asie
62 078 T provenant de France
Jusqu'au années 1990, la fabrication “régionale” était favorisée, la mondialisation et les prix de production moindre à l’étranger ont exportés les productions hors du pays.
Le livre noir représente 45% du chiffre d’affaire de l’édition française. En 2015, le livre est le bien culturel le plus acheté, mais continue d’être surproduit.
Pourquoi les grosses maisons d'édition fonctionnent ainsi ?
plus le livre est produit, plus il est rentable, même à perte
stratégie de “voir le livre partout, en plein d’exemplaires, dans toutes les librairies
les maisons s’exportent à l’étranger pour le marché du livre noir, en surproduisant
La consommation mondiale de papier est passée de 185 M de tonnes en 1980 à 416 M de tonnes en 2014, soit une augmentation de 125%. L’industrie papetière française en crise, 52% de la production est issue de l’importation. Cette délocalisation est dûe à des coûts de transports maritimes en baisse, ainsi qu’au temps nécessaire pour le renouvellement de la matière première : les arbres utilisés pour la production de papier sont les Acacias, importés d’Asie du Sud-Est, et les Eucalyptus, importés d'Amérique Latine. Il faut 7 ans pour avoir un Eucalyptus utilisable au Brésil contre 13 ans en Europe. L'industrie papetière est au second rang Européen pour sa consommation d’eau.
Bois provenant de la déforestation : impact sur la biodiversité et population locale. Solution : concertation avec les populations et conservation de la biodiversité.
Fibres recyclées : Économie de matière, d’eau, d’énergie.

SUITE PT.2 /

FACTEURS/ CHANGEMENTS/ IMPACTS

-Qu’est ce que cela change dans la nature ?
Le remplacement des forêts anciennes par des monocultures d’eucalyptus engendre une perte de biodiversité (disparition de certaines espèces) et l’érosion des sols.
L’utilisation de nombreuses substances chimiques est à l’origine d’émissions polluantes dans l’air et dans l’eau, qui sont toxiques (écotoxicité aquatique, smog photochimique, acidification de l’air)
Les émissions de C02 produites lors des différentes étapes de conception contribuent au changement climatique.
La déforestation des forêts détruit des écosystèmes et contribue au réchauffement climatique de par l'absence des arbres pour réguler le CO2.

-Qu’est ce que cela change dans la société ?

La société devient plus soumise aux effets du réchauffement climatique et aux effets induits.
Une perte d’argent sur le long terme (C’est, en milliards d’euros, le déficit de la balance commerciale du secteur papier/carton en France. Installer une économie verte performante serait générateur de richesses).

-Quels seraient les leviers pour limiter les impacts ?

Généraliser le recours aux fibres recyclées afin de diminuer la pression sur la ressource forestière.
Exclure la pâte à papier provenant d’Asie (il est difficile de savoir dans quelles conditions elle a été produite)
Privilégier l’usage de labels (comme PEFC ou FSC) (Note : même si certains labels valent mieux que d’autres)…

Favoriser les produits hautement biodégradables pour les colorants ou les pigments (excepté pour l’huile de palme), privilégier une colle avec moins de solvant
Moins blanchir le papier pour certains livres

Recycler/mettre en valeur les invendus
Vérifier que les solutions proposées sont bien respectées
Regrouper les livraisons pour utiliser des camions à pleine charge.
Délocaliser le moins possible
Améliorer la gestion de l’impression (économiser de l’encre, du papier…(cf Pour un même résultat, par une gestion des retraits des sous-couleurs, il peut être économisé entre 25 et 35% d’encre par le remplacement du CMJ par le noir.)
Qualité des vieux papiers (chute ou invendus)
Tri des vieux papiers : ex du papiers de bureau peu encré.
Procédé de désencrage sans produit chimique comme le chlore. Ex cités : Recy’Go (la poste), Cocoon Silk d'Arjowiggins.

SUITE PT.3

CHIFFRES ET ENJEUX/

- En France : 15% à 35% de papiers graphiques utilisés au bureau sont recyclés.
- Lacunes majeures : faible part d’achat de papier dit responsable.
- Pourtant les papiers responsables existent et sont nombreux sur le marché.

Le baromètre PAP50 : outil d’évaluation volontaire et de sensibilisation sur la performance environnementale des entreprises.
2010 : première édition du baromètre

PAP50 évaluation de 50 grandes entreprises françaises = niveau de performance environnementale faible.
«Politique du papier» Système de certification : FSC (la WWF reconnaît comme fiabilité suffisante) , PEFC, SFI

Proviennent de forêts exploitées : Europe, Brésil, Amérique du Nord

La qualité du papier varie en fonction de trois critères :
- Qualité des vieux papiers (chute ou invendus)
- Tri des vieux papiers : ex du papiers de bureau peu encré.
- Procédé de désencrage sans produit chimique comme le chlore. Ex cités : Recy’Go (la poste), Cocoon Silk d'Arjowiggins.

Critères papiers durables 4 grands critères :
- Qualité des fibres recyclées
- Qualité de la gestion durable des forêts
- Impact environnemental du processus de fabrication
- Qualité du système de contrôle.

Politique du papier en entreprise à modifier : pour garantir un papier recyclable.
6 classes de responsabilité environnementale :

- Excellent papier AAA
- Très bon papier AA
- Bon papier A
- Papier à garanties partielles B
- Papier à garanties insuffisantes C
- Papier à garanties très limitées D
- Papier à responsabilité inconnue E

Le livre s’inscrit depuis des années dans un circuit d’économie circulaire:
Une matière première renouvelable et recyclable captant du carbone
Le papier utilisé dans l’édition est à 95% certifié D cela signifie qu’il provient de forêts
durablement gérées.
Le papier est une matière recyclable D tous les déchets liés au processus industriel de
production de livres sont recyclés tout au long de la chaîne de production.

SUITE PT.4

LE LIVRE NUMÉRIQUE EST-IL PLUS ÉCOLOGIQUE QUE LE LIVRE PAPIER?

Tout dépend du nombre de livres numériques lus sur une liseuse. Pour qu’il y ait, au total en moyenne, le même impact entre un livre papier et un livre numérique, on estime qu’il faut lire au moins 25 livres sur sa liseuse numérique. Or la moyenne du nombre de livres lus par personne en France est inférieure à 10. Attention, donc aux
transferts de pollution! Source: Actes du colloque «Livre, lecture et environnement, une
histoire à poursuivre», organisé par le ministère de la Culture, 2019, (p.58). Si l’empreinte carbone de la production d’un livre numérique à l’unité est relativement faible
par rapport à celle d’un livre papier, il convient, en revanche, de noter que la fabrication des
terminaux (liseuses, tablettes, smartphones) est très émettrice de gaz à effet de serre. Par ailleurs, les matériaux utilisés sont non renouvelables et non recyclables. Contrairement au livre papier qui est fini au moment de la vente sur un plan énergétique (et qui ne subit pas de phénomène d’obsolescence programmée), la consommation d’énergie d’un livre numérique commence au moment de sa vente: pour les serveurs et leurs sauvegardes, pour la liseuse, pour la lecture...

SUITE PT.5

SOLUTIONS/

Ajuster le premier tirage sur la volumétrie de l’office et privilégier les retirages pour
les réassorts. Développer l’impression à la commande pour les réassorts et le fonds.
Privilégier les courts tirages en numérique pour les domaines éditoriaux.
Partager les statistiques de ventes avec les libraires, comme avec les enseignes, pour réduire le nombre de «réimpressions de trop». Grouper les réimpressions pour économiser les transports.
Analyser régulièrement les coefficients de ventes sur tirage.
Réintégrer les stocks dès que ceci est possible.
Imprimer à proximité de son lieu de distribution.
Privilégier des prestataires français ou européens.
Toujours acheter (ou faire acheter par l’imprimeur) un papier certifié c’est-à-dire un papier dont les fibres sont issues de forêts durablement gérées ou un papier recyclé. Choisir des sites de production certifiés.
Bois provenant de la déforestation : à proscrire = impact sur la biodiversité et population locale. Solution : concertation avec les populations et conservation de la biodiversité.

Problématique de l’utilisation «du papier graphique au bureau»
Utilisation du papier dans les secteurs du tertiaire en abondance et les entreprises ne sont souvent pas sensibilisées aux problèmes écologiques.
Comment éduquer les gens à une consommation responsable.
Fibres recyclées : Économie de matière, d’eau, d’énergie.
Bois provenant de la déforestation : impact sur la biodiversité et population locale.
Solution : concertation avec les populations et conservation de la biodiversité.