Pour présenter le sujet de façon synthétique, nous allons procéder de la façon suivante, présentation du contexte, puis des enjeux et enfin la demande.

Le livre pose problème dans le contexte écologique actuel, en effet en se penchant sur le sujet, sur la chaîne du livre en particulier, chaque maillon à ses propres inconvénients, qui fait que si l’on observe la chaîne dans son entièreté, les conséquences sont catastrophiques, tant sur le plan de la déforestation que sur le plan de l’émission carbone, qui amène à un réchauffement climatique, mais aussi les déchets toxiques… tout cela pour qu’au finale 1 livre sur 4 ne soit pas vendu, et que 20% de la production totale de livre soit détruite ( ces chiffres concernent la France). De plus, chaque maillon à des répercussions sur les autres, illustré par l’exemple de la hausse du prix du papier liée à la hausse de sa “rareté”, qui se répercute sur les coûts d’impression, la demande des éditeurs… jusqu’à la librairie.
Il faut donc repenser cette chaîne, afin de changer les moyens de production, ou la méthode de consommation, ou sensibiliser les acteurs aux impacts environnementaux.
La demande consiste alors à créer un dispositif qui sensibilise les professionnels du milieu de l’édition
( maillons de la chaîne ), au livre durable éco-responsable.
Pour parvenir à mieux connaître le sujet, et sensibiliser aux mieux, voici 5 questions controverse qui nous ont été proposés :
Le livre participe-t-il à la déforestation ?
Quelles sont les actions humaines en lien avec la question ?
Quels effets écologiques de l’activité ?
Qu'est-ce que cela change dans la nature ?
Quels seraient les leviers pour limiter les impacts ?
FAUX
PAPIERS
Intervenants
et échanges
Recherches
documentaires
Développement
du projet
Groupe
et réunion









Tout d'abord, nous avons effectué le visionnage d’une intro d'événement autour de l’écologie du livre effectuée par Marin Schaffner. Pour résumer brièvement cette intervention riche en information, le terme écologie est apparu fin du XIXème siècle, la notion étant défini comme une liaison entre être vivants, sur le modèle de la symbiose ou d’un écosystème, et pose des questions sur notre rapport “à la nature”. Quand à la chaîne du livre, il parle d’une concentration autour du livre liée au facteur culturel, et d’une massification de la production et d’une standardisation de cet méthode de production en masse, qui inclut un taux de 20% de la production totale qui est détruite, et 1 livre sur 4 pas vendu. Il s’étend ensuite au sujet de GAFAM qui mettent en place un regroupement des activités de la chaîne du livre, ou toutes est sous la coupe d’une personne, pour tirer le plus de bénéfices possibles de la vente d’un livre.
L'enjeu, c’est donc de faire travailler les maillons de la chaîne du livre sur l'environnement, sur l'écologie sociale/ éco responsabilités, ainsi que les renseigner sur la biodiversité.








L’exploitation forestière est à la base de la chaîne du livre. Le bois est issu de plantations forestières, ou de recyclage. Tous les changements d’état entre la forêt et le livre, qui comprennent les différents traitements dans les usines, nécessite des transports, par bateaux, camions, trains… Le recyclage : 20 à 25% de la production annuelle de livres est pilonnée puis recyclée.
L’importation de bois pour les livres :
94 263 T importés du Brésil, Portugal, Chili 169 330 T importés de l’Europe de l’Est et Asie 62 078 T provenant de France
Jusqu'au années 1990, la fabrication “régionale était favorisée”, la mondialisation et les prix de production moindre à l’étranger ont exportés les productions hors du pays.
Le livre noir représente 45% du chiffre d’affaire de l’édition française. En 2015, le livre est le bien culturel le plus acheté, mais continue d’être surproduit.
Pourquoi les grosses maisons d'édition fonctionnent ainsi ? plus le livre est produit, plus il est rentable, même à perte stratégie de “voir le livre partout, en plein d’exemplaires, dans toutes les librairies les maisons s’exportent à l’étranger pour le marché du livre noir, en surproduisant La consommation mondiale de papier est passée de 185 M de tonnes en 1980 à 416 M de tonnes en 2014, soit une augmentation de 125%. L’industrie papetière française en crise, 52% de la production est issue de l’importation. Cette délocalisation est dûe à des coûts de transports maritimes en baisse, ainsi qu’au temps nécessaire pour le renouvellement de la matière première : les arbres utilisés pour la production de papier sont les Acacias, importés d’Asie du Sud-Est, et les Eucalyptus, importés d'Amérique Latine. Il faut 7 ans pour avoir un Eucalyptus utilisable au Brésil contre 13 ans en Europe. L'industrie papetière est au second rang Européen pour sa consommation d’eau.









Typo Graphie, guide pratique
Présente une reliure spirale, une mise en page en miroir entre la page de droite et de gauche, des “étiquettes” qui mettent en avant une partie ou un contenu…

Kit Graphique
1 couleur qui ressort, donne l’impression d’une impression en riso, reliure spirale, typologie et niveau de lecture donné par les couleurs. Séquencé pour informer, séquences photos pour montrer, illustrer avec un degré d’iconicité, pictos pour donner une liste ( de matériel par exemple ), double page ou pleine page de photos ( choix pertinent ou non )

MAJ Design
Reliure à vis, changement d’échelle à la manière de la revue “le 1”, réversible avec poster ou texte au dos, on exploite tous les espaces de la feuille, détachable à la marinière de fiche de classeur, hiérarchie donnée par des caractères plus gras.

Movieland
Cartographie, schémas de chemin ou itinéraires.


Après avoir répartis nos différents documents
entre nous, mon groupe et moi avons résumés ces documents, mis a disposition pour mieux comprendre le sujet et ses enjeux aujourd'hui.

J'ai étudié le document "Fabriquer des livres, quels impacts sur l'environnement de terre vivante";
Celui-ci traite notamment de l'analyse du cycle de vie (ace) du livre : il s'étend de la déforestation et de l'isolation des fibres de bois qui seront ensuite transformés en pâte à papier, au recyclage et pilotage du livre jusqu'à sa destruction complète.

On peut constater que dans ce milieu, l'intérêt est d'avantage porté sur l'économie et le profit. Ainsi, les imprimeurs et éditeurs favorisent les importations qui viennent de pays comme l'Asie, par exemple. La notion d'écologie est alors mise de côté et négligée.




Aujourd’hui, le terme “écologie” est omniprésent dans nos vies, et revêt plusieurs significations, étant une science, un mode de consommation, des partis politiques, une philosophie, ou encore une position militante. Mais bien qu’incontournable aujourd’hui, l’écologie est en réalité un concept plutôt récent, qui gagna sa multitude de sens en quelques siècles.

Le mot trouve ses racines dans le grec antique “Oïkus” (patrimoine, environnement), auquel fut associé le mot “logos” (science), donnant “oïkuslogos” (écologie), la “science de l’environnement”. Sa naissance pourrait être attribuée à Henry David Thoreau (1817-1862), qui en fit l’usage pour défendre la position suivante : la sauvagerie (“wilderness” en anglais, une nature primordiale, avant l’être humain) est nécessaire et il faut accepter sa présence.

J’aimerais malgré tout me permettre un petit aparté avant de plonger dans la notion scientifique de l’écologie. L’écologie, que l’on pourrait grossièrement raccourci par la nature, bien qu’abordée de manière scientifique ici, fut abordé d’abord de manière religieuse par l’homme, avec des rapports avec une nature qu’il fallait satisfaire (offrandes, cultes...), incarné par des divinités (par exemple faire des offrandes pour une meilleure récolte). Tout ça pour bien préciser que la vision scientifique de la nature était déjà précédée par une vision religieuse.

Pour revenir à l’écologie, on considère cependant que le terme est vraiment officialisé par l’écologiste Ernst Haeckel (1866), qui en fit l’étude des relations entre les être vivants et leur environnement, et comment ceux-ci interagissent malgré leur hétérogénéité. Ainsi, dès le départ, l’écologie est considérée comme une science. De ce point de vue scientifique, on peut même constater une certaine continuité par rapport au travail de Darwin (1859) sur le processus évolutif : les espèces se développent dans le temps, suivant leur adaptation au milieu, les plus ajustées survivent et se perpétuent (relation symbiotique).

Cette nouvelle science continuas de se développer avec le temps, et en 1912 seras proposé par Jacob Von Vexkull (1912) la “vision d’un monde perceptible et d’échange qu’un individu à en propre, et qu’il forme sur un environnement” (soit chacun perçoit les choses différemment), et une hiérarchisation des êtres. Cette théorie va encore plus loin dans les relations entre espèces, qui ne sont plus seulement des individus différents cohabitants, mais également des mondes de perception différents cohabitants.

Cependant, cette évolution scientifique va connaître un changement majeur en 1960, avec la naissance de mouvements anti-nucléaires, qui s'accompagnent d’une conscience que tous les êtres humains sont liée entre eux, et que la question écologique appliquée à l’homme s’étend à l’échelle planétaire (mondialisation). Partie de ce postulat, l’écologie n’est plus seulement scientifique ou religieuse, mais s’étend aussi à d’autres sphères, comme celles politiques, comme le prouve en 1974 la création d’un parti politique écologique par René Dumont.

Cette préoccupation écologique désormais politique, voire même sociale, s’ancreras de plus en plus dans la société, comme le montre en 1987 le Rapport Bruntlard, qui instaure le concept de développement durable. Ce concept a comme notion principale celle de besoins, besoins essentiels qu’il faut satisfaire, et de capacité de l’environnement à répondre à ces mêmes besoins. L’homme doit faire un effort conscient sur son impact par rapport à la nature, pour pouvoir répondre à ses besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures à faire de même. Ainsi, comme l'avait théorisé Hans Jonas dans “Une éthique pour la nature” (2000 ), les êtres humains ont une responsabilité vis-à-vis de la nature. Avec le temps, les hommes prennent donc de plus en plus conscience des enjeux de l’écologie, et son omniprésence dans nos vies, devenant même une question à l’échelle citoyenne, comme le montre simplement par exemple le tri des déchets. Mais il ne faut pas se leurrer, bien que des préoccupations éthiques entrent en jeu dans l’écologie et la préservation de la nature, la priorité actuelle reste avant tout la préservation de l’homme au sein de la planète. C’est pourquoi il est important de ne pas appréhender l’écologie uniquement par le prisme de la nature. C’est la philosophie que développera Félix Guattari, celle de l’écosophie.











L’écosophie part de deux concept ou idées issus d’une part de la philosophie mais aussi une problématique scientifique.
C’est en la personne de Félix Guattari , philosophe et penseur, qui est à l’origine de cette notion. Il le résume ces problèmes partagés et démontre la véracité de celle-ci par des problématiques et enjeux.

Il débute sa thèse par une définition de ce qu’est l’écologie : celle-ci doit s'intéresser aussi aux êtres humains, au delà de la planète elle-même car elle ne concerne pas uniquement la nature, l’environnement qui nous entour, en effet, nous en faisons parti et sommes un maillon de cette vaste chaine. Nous devons donc aborder l’écologie de notre point de vue et non la traitée comme un cas isolé de notre condition, qui est extérieur à nous. Ainsi, l’écologie ne prend par racine que dans la nature ,(qui est comme inexistante par définition car nous faisons parti d’elle) et la biodiversité de la faune et de la flore qui est donc en corrélation avec notre existence.

Notre vision de l’écologie qui est un concept en dehors de nous est du au fait que nous avons mener une existence active par la transformation de matériaux brut en outils pour construire toujours plus d’objets pratique et utile à notre existence. Ainsi, suivant ce mode de fonctionnement, nous avons conçu des machines et des moyens d’engendré, de produire ou d’acquérir des biens par le système d’échange et par le troque. Puis par l’acquisition de capitaux, de ressources cela à provoqué des flux.


Nos systèmes et organisation ont été alors conditionné à considéré un élément principal et en faire découlé des parties et des sous parties.
Félix guattari nous montre le refus de ce concept par le rejet du scientisme c’est-à-dire la vision unique de la science, le fait de ne voir qu’une seule manière de traiter les faits scientifique. Pour Félix Guattari, c’est une méthode répandu qui ferme tout débat et imaginaire qui pourrait ouvrir de nouvelles portes, ou de nouveaux questionnement par l imagination, la capacité de faire de nouvelles théories.
Les scientifiques ont aquis, notamment par une éducation et un mode de fonctionnement que l’on peut qualifier d’historique ou d’andémique ( dont ils en ont l’héritage) et dont ils ne peuvent ignorer les meurs. Les acteurs du monde scientifique et médical travaillent sur des bases et des connaissances considérés comme invariable, ils agissent alors en conséquence. On peut prendre comme exemple les médecins d’une Clinique à brooklyn qui ont en charge la désintoxication de personnes dépendantes qui ont mis en place un système qui interdit aux médecins d’entrer dans une pièce qui contient les patients, car ceux-ci ont prennent une position d’experts et un jugement qui ralenti la guérison en amoindrissant leur bien-être. Cela peut aussi accroître la situation de dépendance dans la cas de prescription de médicaments à risque pour le traitement de divers maladies…

Lors de l’ancien régime français, la royauté qui symbolisais le pouvoir divin sur terre diffusais cette idéologie de l’être humain suprême régnant sur la nature. Étant équivalent à une divinité créatrice, les de droits naturels lui appartiennent : personne d’autre n’a le droit de revendiquer quelconque création ou oeuvre car c’est le roi qui gouverne a nom de la nature et la nature.
Là aussi, il faut refuser les structures provenant d’une seul source, ne pas penser comme un arbre c’est -à-dire de manière arborescente, ayant pour origine une seule source ,mais comme un risome : une structure qui ne s’étendrait pas de manière verticale et donc hiérarchique mais bien un groupe horizontal et équitable qui n’aurait pas de sens directeur , mais privilégierait la pensé centrale (le milieu) et une organisation étendue et donc résiliante.

On peut dégager les idées de l’écosophie car il démontre alors qu’il existe 3 écologies : l’écologie social et l’écologie mentale et l’écologie politique.

En reprenant cet ordre d’idée, Félix Guattari nous parle alors du fait de respecter la polyphonie et écouter chaque point de vue, chaque vision ou opinion singulière. En effet , le danger est de donner à une voix, une personnalité, les pleins pouvoir car cela réduit considérablement les champs pluri-sémentique, la capacité d’imagination. L’organisation doit être mener de façon horizontal, sans leader, sans pilier principal qui conduit les autres dans un rapport de domination.
Les radios libres en sont un bon exemple. Ces émissions de radios locales ont été autorisées et à permit la diffusion de nombreux contenus et une diversité d’opinion, d’expressions par tout le monde. Mais a contrario, ce système de diffusion est dirigé par l’état qui sélectionne les radios autorisées et interdit les autres, c’est un système vertical comprenant une autorité. Mais ces pour Félix Guattari,les radios libres sont un exemple parfait d’écologie sociale.
Tout comme un employeur travaillant conjointement avec ces employés et cherchants a savoir leurs modes de fonctionnement, leurs outils pour amélioré leur cadre de travail.

Dans ces deux cas, cela correspond a une écologie sociale car tout le monde participent et prend une part de manière active à l’élaboration d’un projet. On écoute et prend en compte chaque vision et opinion sur le sujet pour une mise en commun, sans que personne n’ai à s’imposer.
il existe d’autres types d’écologies comme l’écologie mentale, qui reprend ce schéma horizontal, une entraide sans rapport de domination et donc sans influence de la part de quiconque.

Enfin, l’écologie politique s’apparenterai à une véritable démocratie qui prendrai réellement en compte l’avis du peuple, et allant vers lui pour connaître ses attentes. En effet c’est par l’écoute attentives des nations comme des différents partis politique que cela peut se faire.

Ces différents types d’écologie sont aussi applicable de manière conjointe, dans cette dynamique de risome et de pensé centrale, en adéquation avec la notion même de l’esosophie.


Pour aller plus loin, on peut identifier ce schéma dans le domaine du graphisme et le fait de penser par le design “faire le graphisme et penser par le design, démocratie et innovation ?”
Le Design thinking est un courant du design qui se pratique notamment dans les entreprises et start-ups, similaire à la co-conception , c’est le fait de proposer des idées et des visualisation conjointement dans un groupe ou avec des partenaires en les matérialisant de manière intuitive et pratique pour élaboré un projet.

L’écologie n’est donc pas une partie dans un tout, mais il faut la considérée comme étant des parties, des éléments qui peuvent prendre des formes diverses et qui créent cet ensemble : le fait de pouvoir appliqué ce mode de fonctionnement de penser dans un nombre considérable de domaines défini l’écosophie.





Lors des cours de culture design, nous avons aussi appris la notion de Design social. Ce qui vient s’inscrire dans cette démarche d’écologie, par des moyens et pratiques mises en œuvre, que nous expliciterons par la suite. Cette étude sera divisée en trois parties, tout d'abord, une rapide rétrospective sur l’histoire de cette chère Design Sociale, puis sur les pratiques de nos jours dans ce domaine, et enfin, comment l'écologie et le design social peuvent être liés.

Pour commencer donc, voici une version synthétique de l'histoire des pratiques participatives en design.

C’est à travers la restitution d’ateliers que l’on peut retracer l’existant, car ils témoignent d’une action, avant même que l’on se penche sur la création. Celles çi mettent en règle générale des couleurs vives en avant, à la manière d’une sérigraphie, ce que l’on peut voir à travers l’exemple présenté en classe de Forme Vive.

On remonte à Tomaszewski, opposé au graphisme Suisse, qui fait de la pub par la photographie, montrer un objet tel qu’il est pour le faire acheter, sans fond de pensé, un système de pub capitaliste/ photoréaliste, auquel il s’oppose fermement, en montrant des images qui posent question, qui pousse à une réflexion.
Apparaît aussi “Zup! L’album de famille sur les habitants d'une ZUP de La Rochelle, par Grapus. Pierre Bernard, un des fondateurs de ce collectif justifia son affiche comme une «revanche sur le commanditaire et le public endormi ou le public qui refuse tout effort, avec ce clown qui se donne beaucoup de mal» .

Mais rapidement les choses changèrent pour ce collectif, dont les idées finirent par diverger. Le fameux Pierre Bernard se dissocie des idéaux Grapus en faisant notamment le logo du Louvre.
D’un autre côté, Jordan et P.Lavel, à Ivry, travaillent dans la rue. Ils conçoivent par la même occasion un magazine “Travail”, distribué gratuitement lors des assemblées syndicales.

Émerge aussi le nom de Ruedi Baur, qui conçoit le logo de l’éducation nationale, mais aussi celui de la “Bordeaux Métropole”.
Puis, pour nous rapprocher du Graphisme/ design social tel que nous le connaissons, Patrick Bouchain met en œuvre la loi des 1% d’art pour faire du sociale, en invitant les habitants de logements HLM à repenser leur lieu de vie, l'améliorer.
Dans le même temps, on voit apparaître des lieux ou les artistes se rassemblent, souvent des lieux abandonnés, désaffectés, comme les Grands Voisins, lieu de refuge pour certains lieu d’expression pour d’autres.
Les années 70 voient naître la notion de design Thinking, qui consiste en l'amélioration des conditions de vie, en repensant l’entreprise pour l'améliorer par exemple.

La Fing met en avant la méthode d’intelligence collective, pour permettre la prévision de scénario, ou le développement d’une idée par un cercle d’échange.
Puis, vient le serious game, qui s’inscrit dans cette lignée de design thinking, pour améliorer les relations dans l’entreprise, comme le fait BeluGames, par la création d’un dispositif, ici un jeu, pour faire communiquer les parties. ( C’est aussi ce que fait notre intervenant C.Hédouin ).

Après ce rapide récapitulatif de l’existant, voyons maintenant ce qui existe aujourd’hui, si tout cela subsiste ou s'est transformé, quelles dérives, quelles idées, que de questions. Ici aussi, nous allons résumer de manière synthétique les événements.







Fabriquer des livres, quels impacts sur l’environnement ? (1)
Classification des papiers graphiques vendus en France (2)
Charte environnemental de l’édition des livres (3)




-Quelles sont les activités humaines en lien avec votre question ?

Les activités humaines effectuées en créant un livre, soit :


Les activitée humaines en lien avec la déforestation sont, de manière directe la prise de matières premières, auquel on peut ajouter toutes les activitées comprise dans la création d’un livre, soit :

La prise de matières premières (Forêt, copeaux de bois matières premières ), production de pâte à papier et de papier, fabrication
du livre, et l’incinération. Avec pour un livre recyclé le tri du papier et la collecte selective, qui remplacent l’incinération et la prise de matières premières.(1)


-Quels sont les effets écologiques de ces activités ? (chiffres + sources)

Ces activitées serait avec l’imprimerie à l’origine de plus d’1% des émissions globales de gaz à effet de serre. (1)
Usage et rejets de produits chimiques (1,2,3)
Consommation d’eau (second rang européen pour sa consommation d’eau douce.)(1)
Destruction de forêts
Nouvelles forêts créées pour produire spécifiquement du papier (cf eucalyptus).
(Plus de 70% des impacts du livre sur l’environnement sont dus à la fabrication du papier et de la pâte à papier.) (1)

-Qu’est ce que cela change dans la nature ?

Le remplacement des forêts anciennes par des monocultures d’eucalyptus engendre une perte de biodiversité (disparition de certaines espèces) et l’érosion des sols.(1)

L’utilisation de nombreuses substances chimiques est à l’origine d’émissions polluantes dans l’air et dans l’eau, qui sont toxiques (écotoxicité aquatique, smog photochimique, acidification de l’air (1))

Les émissions de C02 produises lors des différentes étapes de conception contribuent au changement climatique.(1,2,3)

La déforestation des forêts détruit des écosystèmes (1 )et contribue au réchauffement climatiqe de par l’abscence des arbres pour réguler le CO2.

-Qu’est ce que cela change dans la sociétée ?

La sociétée devient plus soumise aux effets du réchauffments climatique et aux effets induits.
Une perte d’argent sur le long terme (1,2 C’est, en milliards d’euros, le déficit de la balance commerciale du secteur papier/carton en France. Installer une économie verte performante serait générateur de richesses. (2)).
-Quels seraient les leviers pour limiter les impacts ?

Généraliser le recours aux fibres recyclées afin de diminuer la pression sur la ressource forestière.(1)
Exclure la pâte à papier provenant d’Asie (il est difficile de savoir dans quelles conditions elle a été produite)(1)
Privilégier l’usage de labels (comme PEFC ou FSC (1) (Note : même si certains labels valent mieux que d’autres…(2))

Favoriser les produits hautement biodégradables pour les colorants ou les pigments (exepté pour l’huile de palme)(1)
privilégier une colle avec moins de solvant
Moins blanchir le papier pour certains livres

Recycler/mettre en valeur les invendus (1,2,3)
Vérifier que les solutions proposées sont bien respectées
Regrouper les livraisons pour utiliser des camionsà pleine charge.(1,3)
Délocaliser le moins possible
Améliorer la gestion de l’impression (économiser de l’encre, du papier…(cf Pour un même résultat, par une gestion des retraits des sous-couleurs, il peut être économisé entre 25 et 35% d’encre par le
remplacement du CMJ par le noir.(3))
résumé sur l'écologie
étude de documents
Thibault Macquart

Synthèse de l’extrait du texte : “le jeu, une modalité éducative ? Une expérience contrainte en situation pédagogique” par Virginie Dargere

Le texte porte sur comment le jeu peut s’intégrer dans un système (ici l’école), et se positionner comme un outil éducatif. Avant même de commencer à s’attaquer au cœur du problème, le jeu est déjà caractérisé, par le biais de sa relation avec l’école.

L’école et le jeu possèdent en effet de nombreux caractères similaires permettant de faire une analyse parallèle. Le premier d’entre eux serait l’institution : l’école comme le jeu sont tout deux dans un espace et un temps consacrés, avec un cadre défini et organisé. C’est ce que le texte définit comme l’aspect politique des choses, qui vient compléter l’aspect économique des choses, qui se situe à travers le gain. Bien que la structure pour arriver à ce gain soit différente (pour l’école règle>fonction>finalité et pour le jeu activité>règle>mission>finalité), les deux cherchent un gain, une finalité, avec par exemple pour l’école intégrer socialement les élèves ou pour le jeu un gain ludique.

En-dehors de ces aspects économiques et politiques, les deux poussent à l’interaction (avec une contribution stimulée), la médiation (les relations par rapport aux autres), et le rite (communautés et valeurs célébrées et esthétisées), mettant d’autant plus en lumière leur proximité.

Maintenant, comment transformer le jeu en modalité éducative ? Jouer, c’est acquérir des contraintes diverses, donc in fine, une acquisition. Ainsi, en détournant certaines propriétés parmi celles inhérentes au jeu définies par Gilles Brougère (règle, décision, frivolité, incertitude), règles et décision, elles peuvent devenir le point d’attaque pour une situation pédagogique. Ne reste alors plus qu’à opérer le travail de transformation, en s’aidant des modes fondamentaux définis par Erving Goffman.

Tout ce travail permet d’avoir accès à une transmission de savoir ascendante, qui part de l’expérience de l’élève, et donc favorise l’apprentissage. Cependant, il ne faut pas non plus se perdre dans le jeu, qui peut se détourner de sa pratique éducative et perdre de son intérêt. Enfin, ce cadre du jeu force aussi à devoir répondre et se questionner sur de nouvelles problématiques, telles que le processus de sélection social et de domination symbolique.





Mais dans le document étudié, est un élément essentiel du serious game par rapport à l’école qui n’est pas étudié : la place de l’enseignant. Analysé dans “L’enseignement pris à partie : étude d’un phénomène de déludicisation” (Victor Potier), on s’aperçoit que c’est aussi de là que peuvent émerger des résistances et difficultés. En effet, le jeu sérieux remet en cause la plus-value pédagogique de l’enseignant et la conception de leur métier, en leur demandant de développer une éducation horizontale, en restant dans un système traditionnellement prescriptif et vertical.

Ainsi donc l’analyse de Virginie Dargere, bien que mettant en lumière les ressemblances école-jeu, oublie de mentionner cette divergence dans le système hiérarchique entre le jeu et l'école. Ce qui ne nous place plus désormais dans simplement s’assurer de l’engagement de l’élève dans un système proposé, mais également dans la mise en place de ce même système. Car en effet, il peut arriver à plusieurs cas de figure néfastes à cette mise en place. Le premier, est simplement un refus d’utiliser ces outils dans le contexte de l’école, tandis que le deuxième est un peu plus complexe. En effet, certains professeurs vont utiliser le jeu sérieux (incarné par Mecagenuis dans le texte de Victor Potier), en le détournant pour le sortir de son contexte de jeu et retourner à un outil pédagogique plus classique. Cela se fait par la décontextualisation ludique du jeu, qui est fragmenté pour n’être extrait que des activités pédagogiques, qui remet le jeu dans un contexte de travail plutôt que de jeu, et permet au professeur de garder la main sur la pédagogie. Le jeu dans l’éducation questionne donc autant la place de l’élève que du professeur, en créant de nouvelles postures qui ont la mission paradoxale d'être adoptées, sans pour autant changer intrinsèquement les places de chacun.





MACQUART Thibault
Lecture d'une œuvre littéraire
"Comment s'orienter ? permaculture et descente énergétique"
(collection le monde qui vient)
Textes de David Holmgren traduits et présentées par Sébastien Marot

La sonnette d’alarme sur l’urgence écologique fut tirée déjà depuis les années 70 par certains, qui commencèrent à se questionner sur nos modes de vie. Parmi se trouvait David Holmgrem, qui avec l’aide de Bill Mollison, s’attaqueras à mettre en place un nouveau système, plus résilient et adapté aux nouvelles problématiques écologiques : la permaculture. Depuis son premier livre sur le sujet (“permaculture One, a perenial agriculture for human settlement"), Holmgrem n’a cessé d’approfondir le sujet, jusqu’à prendre un tour “calmement radical” dans ces textes récents.



Parmi ces nouveaux textes, très discutés dans les cercles de la permaculture et mouvements associés, 5 attirèrent l’attention de Sébastien Marot, qui choisit de les traduire depuis l’anglais et de les présenter ici pour les introduire à la communauté française.





Le premier est le chapitre central de “Futur Scenario”, qui bien qu’ancien (2008), est un texte très important dans la vision du futur qu’a Holmgrem. Il expose la théorie d’une descente énergétique assurée, croisant changement climatique et déclin de la production pétrolière, qui selon la vitesse comparée des deux facteurs, produit 4 scénarios possibles : Brown Tech, Green Tech, Intendance de la terre, et canot de sauvetage. Soit, en extrapolant, le pourquoi de l’utilité de la permaculture, qui se pose comme moyen d’éviter les pires de ces scénarios.
Je passerais rapidement sur la “Lettre d’excuse des baby-boomers aux générations qu’ils ont privés de leurs moyens”(mars 2019), qui est une reconnaissance des echec de cette (sa) génération, et sert à galvaniser un sentiment d’urgence.



”Clivage des classes sociales par temps de pandémie : une perspective permaculturelle” (mai 2020) est quant à lui une observation de la réaction du système face à la pandémie. Pour Holmgrem, cette expérience est un argument défendant majeur de l’efficacité et de l’utilité de la mise en place de la permaculture et d’une autonomie relative, mais aussi un aveu de faiblesse de nos systèmes actuels.

Dans un même temps, cette position de l’utilité de la permaculture est nuancée par “Le problème est la solution, mais les solutions peuvent aussi générer en (bon vieux) problèmes”(janvier 2021). La permaculture, oui, mais appliquée de manière intelligente, soit spécifique au contexte et de manière locale, sans devenir un nouveau problème en étant notamment l'aveuglement appliqué massivement et à grande échelle. Complété par “rumination pandémique, les nouveaux habits du brown tech” (septembre-octobre 2021), Holmgrem insiste sur cette idée de diversité des pratiques, et incite sur le besoin d’avoir au sein de la permaculture des visions différentes cohabitant entres elles, sans polarisation, et ainsi éviter des conflits inutiles.

Ce livre est globalement une entrée au monde de la permaculture, et se présente comme une défense de la solidité et pertinence de celui-ci, dans un système pensé et réfléchit de manière rigoureuse et lucide, et qui pourrait être un outil essentiel dans notre transition au monde de demain.




BROGGI CHRISTOPHE

Résumé de doc sur l'écologie
BROGGI CHRISTOPHE

Mardi 10 Janvier

Lecture et synthétisation du document “Un livre Français”
BROGGI CHRISTOPHE

Lundi 9 Janvier

Cour sur l'écologie

Marin Schaffner et l'écologie du livre
BROGGI CHRISTOPHE

Mercredi 11 Janvier

Analyse de mises en pages de manuels et guides
BROGGI CHRISTOPHE

Cours sur le Design Social
BROGGI CHRISTOPHE

Etude de documents: La rhétorique + analyse croisée avec le texte de Mathilde
Thibault Macquart - histoire de l'écologie
Junie Casseus

Résumé de l’écologie : les principes et les enjeux de l’écosophie
Junie Casseus

Macquart Thibault

Deforestation -synthèse
issus des documents suivants :